Revue N° 088
Titre du dossier thématique
De la bio... à l'agroécologie ?
Dossier thématique
Au moment où l'agriculture biologique a pour bonne part quitté le pré carré des pionniers, où elle s'offre au grand jour, accessible à un public de plus en plus nombreux, il s’agit maintenant de revoir la copie et d’encourager nos proches et moins proches à s'interroger sur "manger bio oui, mais quelle bio ?" Car dans l'ombre, derrière cette ouverture tant désirée, se pavane un désolant cortège d'effets pervers, autrefois apanage unique de l’agriculture conventionnelle (pollution, accaparement des terres, déforestation, famine…). […]
Pourquoi mangeons-nous "bio" ? Pourquoi produisons-nous "bio" ? Pour notre santé uniquement, pour celle de la nature près de chez nous ? Mangeons-nous aussi "bio" dans une perspective plus globale : trouver des alternatives à un système dont la course effrénée vers le profit fait perdre la raison ? Peut-être est-ce le moment de reconsidérer l’"effet papillon" : en soutenant ici par nos achats, par nos actions, une agriculture paysanne, écologique et logique, nous oeuvrons également pour là-bas, dans ces pays où la faim tue tous les jours, pour assurer le développement d'un modèle agricole autonome et pérenne. Et si le modèle agroécologique était enfin sur le point d’être reconnu comme une réelle alternative sociale ? Comme un chemin de traverse intéressant à explorer, celui d'un nouveau modèle agricole et pourquoi pas, d'un nouveau visage pour la société ?
Pourquoi mangeons-nous "bio" ? Pourquoi produisons-nous "bio" ? Pour notre santé uniquement, pour celle de la nature près de chez nous ? Mangeons-nous aussi "bio" dans une perspective plus globale : trouver des alternatives à un système dont la course effrénée vers le profit fait perdre la raison ? Peut-être est-ce le moment de reconsidérer l’"effet papillon" : en soutenant ici par nos achats, par nos actions, une agriculture paysanne, écologique et logique, nous oeuvrons également pour là-bas, dans ces pays où la faim tue tous les jours, pour assurer le développement d'un modèle agricole autonome et pérenne. Et si le modèle agroécologique était enfin sur le point d’être reconnu comme une réelle alternative sociale ? Comme un chemin de traverse intéressant à explorer, celui d'un nouveau modèle agricole et pourquoi pas, d'un nouveau visage pour la société ?
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