Revue N° 148
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Titre du dossier thématique
Quelle eau pour nos terres ?
Dossier thématique
[...] Comment préserver et utiliser au mieux la ressource en eau et limiter les conflits liés à son usage ? Comment faire en sorte d’élever cette question de l’eau et de sa gestion au plus haut rang des préoccupations collectives et politiques ? Comment assurer à nos paysannes et paysans un accès raisonnable à l’eau pour produire de quoi nous nourrir ? Comment les accompagner à faire évoluer leurs pratiques, notamment à mettre tout en œuvre pour cultiver des sols vivants et les soutenir véritablement dans cette démarche, pour la préservation des sols, pour notre santé et celle de la Terre ?
[...] Depuis quelques mois, le Rassemblement national fait la guerre aux normes environnementales et sanitaires en arguant que la baisse de l’usage des produits phytosanitaires nuirait aux capacités de production des filières. Il n’évoque plus leurs effets délétères à long terme pour la santé des sols et par conséquent, la nôtre. Il s’est en revanche engagé, en cas de victoire, à autoriser tous les projets de mégabassines et a voté pour l’assouplissement de la loi Zéro Artificialisation
Nette, comme un blanc-seing à la bétonisation qui ne fera qu’aggraver l’incapacité des sols à retenir l’eau.
Plus que jamais, alors que la mauvaise gestion de l’eau par les pouvoirs publics atteint des sommets, il faut collectivement faire front pour protéger cette ressource, notre santé, nos sols et notre nourriture, et ce, sans attendre un hypothétique déclic salvateur de la part de ceux qui nous gouvernent et qui font la pluie et le beau temps sur les normes et les autorisations de grands projets inutiles. « Il y a trois sortes d’hommes politiques », écrivait Arthur Schnitzler, « ceux qui troublent l’eau ; ceux qui pêchent en eau trouble et ceux, plus doués, qui troublent l’eau pour pêcher en eau trouble ».
[...] Depuis quelques mois, le Rassemblement national fait la guerre aux normes environnementales et sanitaires en arguant que la baisse de l’usage des produits phytosanitaires nuirait aux capacités de production des filières. Il n’évoque plus leurs effets délétères à long terme pour la santé des sols et par conséquent, la nôtre. Il s’est en revanche engagé, en cas de victoire, à autoriser tous les projets de mégabassines et a voté pour l’assouplissement de la loi Zéro Artificialisation
Nette, comme un blanc-seing à la bétonisation qui ne fera qu’aggraver l’incapacité des sols à retenir l’eau.
Plus que jamais, alors que la mauvaise gestion de l’eau par les pouvoirs publics atteint des sommets, il faut collectivement faire front pour protéger cette ressource, notre santé, nos sols et notre nourriture, et ce, sans attendre un hypothétique déclic salvateur de la part de ceux qui nous gouvernent et qui font la pluie et le beau temps sur les normes et les autorisations de grands projets inutiles. « Il y a trois sortes d’hommes politiques », écrivait Arthur Schnitzler, « ceux qui troublent l’eau ; ceux qui pêchent en eau trouble et ceux, plus doués, qui troublent l’eau pour pêcher en eau trouble ».