Revue N° 150
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Titre du dossier thématique
Nature & Progrès, De l'air !
Dossier thématique
Nous respirons quotidiennement 15000 litres d’air, chargé de gaz ou de particules polluantes. Activités humaines, industries, transports, mais aussi processus naturels comme les volcans ou les brumes de sable : les sources de pollution sont multiples. Chaque année en France, les particules fines seraient responsables de 40000 décès.
A intérieur, où nous passons environ 85% de temps, de nombreux polluants peuvent avoir des effets sur notre santé. Ils proviennent de sources extérieures, mais aussi de nos activités (appareils à combustion, ménage, cuisine, bricolage, tabagisme, etc.). Les matériaux de construction, mobilier et micro-organismes peuvent aussi émettre de multiples polluants.
Pendant ce temps, le système de marché carbone peine à brider des entreprises qui utilisent la compensation, sans vraiment se soucier des conséquences. La règlementation est aussi faible que le lobbyisme agricole et industriel est puissant.
Nous pouvons apprendre à vivre frugalement, mais nous ne pouvons pas nous passer de l’air. Par sa désinvolture, son arrogance, sa toute puissance et sa soif d’argent, l’humain continue de courir à sa perte en s’asphyxiant lui-même… Alors que les sols, les forêts et les mers œuvrent en permanence à notre respiration, il va bien falloir devenir plus créatifs, mobilisés et déterminés pour trouver individuellement la ressource nécessaire pour (re)prendre collectivement notre souffle.
A intérieur, où nous passons environ 85% de temps, de nombreux polluants peuvent avoir des effets sur notre santé. Ils proviennent de sources extérieures, mais aussi de nos activités (appareils à combustion, ménage, cuisine, bricolage, tabagisme, etc.). Les matériaux de construction, mobilier et micro-organismes peuvent aussi émettre de multiples polluants.
Pendant ce temps, le système de marché carbone peine à brider des entreprises qui utilisent la compensation, sans vraiment se soucier des conséquences. La règlementation est aussi faible que le lobbyisme agricole et industriel est puissant.
Nous pouvons apprendre à vivre frugalement, mais nous ne pouvons pas nous passer de l’air. Par sa désinvolture, son arrogance, sa toute puissance et sa soif d’argent, l’humain continue de courir à sa perte en s’asphyxiant lui-même… Alors que les sols, les forêts et les mers œuvrent en permanence à notre respiration, il va bien falloir devenir plus créatifs, mobilisés et déterminés pour trouver individuellement la ressource nécessaire pour (re)prendre collectivement notre souffle.